SAM Football : « On veut faire rêver la ville ! »

Matinale spéciale football ce lundi matin sur C6 Radio. Retour sur l’exploit du SAM après sa victoire 1–0 face à Pau, club de Ligue 2, et sa qualification pour les 32ᵉ de finale de la Coupe de France. Trois invités étaient présents dans les studios : Baldy Dias, Jalil Sella et le capitaine Paul Clément

SAM Football : « On veut faire rêver la ville ! »

.Le SAM a renversé Pau au stade Robert-Brettes, porté par un groupe soudé et une génération de joueurs qui se côtoient depuis leurs années de formation. Dès l’entame, les Mérignacais doivent s’adapter à une blessure précoce et à l’intensité paloise, mais ils restent solides : « Ils se créaient peu d’occasions », note Paul Clément, convaincu dès la pause que le match est prenable.

Le tournant survient sur un corner préparé la veille : une tête plongeante, Robert-Brettes qui explose, et un groupe transcendé. La seconde période devient un combat où la solidarité prime : duels gagnés, intensité, anciens qui encouragent sur le bord du terrain, jeunes du club qui poussent depuis la tribune.

Sur la pelouse, le président Jean-Bernard Toulouse laisse éclater son émotion : « Incroyable… On mérite cette victoire. »


Cette qualification reflète l’identité profonde du club : treize joueurs formés au SAM sur la feuille de match, un collectif qui se connaît par cœur, un mélange assumé d’anciens et de jeunes. Dans les studios, les joueurs résument leur force en une phrase simple : « On est une bande de potes. » Une proximité qui se ressent partout, du vestiaire aux moments de tension sur le terrain.

L’un des cadres, passé par les Girondins, la Ligue des champions et la Coupe du monde, savourait d’ailleurs intensément : « On joue pour ces moments-là. Avec les petits d’ici, c’est encore plus kiffant. »

Les joueurs rappellent aussi la philosophie qui les guide : prendre du plaisir, oui, mais pour gagner. « C’est que du kiff, mais on ne joue jamais pour participer. On joue pour gagner », martèlent-ils. À l’entraînement comme en match, la grinta reste la norme : « Dès qu’une équipe perd, tout le monde fait la gueule. On ne veut pas perdre. »

Ils décrivent une aventure vécue sans pression, avec un vestiaire rythmé par les musiques, les rituels et la joie de se retrouver : « On a zéro pression. C’est juste du kiff. »

Dans les têtes, un seul souhait pour le tirage : « On ne veut pas un petit. On veut un gros. PSG, Marseille… On veut un stade plein et faire rêver la ville. »